Les mains percées de Jésus

Il a donné ses deux mains pour toi…
attaché là-bas… sur une croix !

 

Si nous acceptons les mains précieuses de Jésus, il nous prendra en main, c’est certain…

Comme un orfèvre travaillant un métal précieux, l’or, couvert de poussière tenace et que seul un processus « spécial » sera assez efficace pour le purifier, Jésus nous prendra tels que nous sommes, mais ne nous laissera pas tels que nous sommes…

Qui connaît ce processus ? Comment purifie-t-on l’or ?

Bien évidement par le feu… qui, pour l’or, signifie une souffrance. Cela explique pourquoi Dieu, le grand orfèvre, permet parfois qu’un de ses enfants chéris passe, plus ou moins longtemps, dans le four de l’épreuve… On aime citer ce dicton : « Il faut souffrir pour être belle. » Ceci dit, une souffrance est indispensable pour la personne qui désire être belle. Je pense que si on ne croyait pas ce dicton, on ne le citerait même pas… Mais quand une « certaine » souffrance arrive, voire s’installe, nous rendant « laids », on n’a plus envie d’y croire, ni même envie de citer ce dicton…

Dieu ne peut fermer les yeux sur notre âme couverte de poussière tenace. Il sait trop bien que si cette dernière n’est pas prise en grippe, elle se répandra et nous infligera, avec le temps, une souffrance pire que celle que provoque le traitement.

Quelle est cette poussière qui, sans cesse, nous empêche d’être magnifiques, éclatants ?...

Cela ne peut être que notre incrédulité ou notre injustice…
De un, notre refus de croire aux promesses de Dieu, nous faisons comprendre qu’il utilise là, notre disgrâce, pour la rendre divinement beau…
De deux, l’injustice envers Dieu, en s’accrochant, voire en aimant la promesse plus que celui qui l’a donné : Dieu.
Car cette injustice d’aimer la vie, l’amour, la beauté, etc. plus que Dieu qui est la vie, l’amour et la beauté personnifié, le don plus que le donneur, c’est notre tendance à tous, elle nous colle à la peau et nécessite un traitement…

Comment se manifeste la souffrance du traitement ?

Réaliser, avouer et regretter ses iniquités envers un Dieu juste et bon, peut se vivre comme une grande souffrance… Mais pas de panique ! On n’est pas livrés à notre sort car,

dans ces moments pénibles, Jésus veille à côté de nous. Il prend tout son temps, il est venu pour cela… et attend avec une grande compassion que nous lui remettions tous nos manquements…

Nous avons l’immense privilège de pouvoir, continuellement et sans détour, passer par la croix où Jésus s’est fait lui-même bouc émissaire, et lui remettre notre crasse... sans cela, nous sommes obligés de chercher le soulagement ailleurs en nous creusant la tête pour trouver quelque chose ou quelqu’un, afin de le rendre responsable de notre poussière… ce qui ne ferait que l’augmenter encore…

En confessant nos propres injustices à Jésus, les scories se détachent et nous sortons du four nettoyés, légers, purifiés et enfin embellis, parce que… la beauté de Christ se reflète à travers nous.
Oui, le dicton : « il faut souffrir pour être belle » dit vrai !

Merci notre Dieu pour tes mains ! C’est parce que nous sommes difformes et voués à la déchéance et que toi, tu es amour et vie, que tu nous réforme et… tu ne peux y aller de main morte… N’est parfait que ce qui passe par les mains de Jésus… Ne passe par les mains de Jésus que ce qui est imparfait.

Bonne continuation et bon courage à tous dans cette merveilleuse aventure hors du commun : notre perfectionnement par Jésus ! Nous n’allons pas nous ennuyer...

Avec tout mon amour,

Elsbeth Fontaine