Portrait de Jésus

Un cœur repentant fait la joie de Dieu !

Pour une personne dont le cœur est disposé à la repentance, la voie pour trouver le plus grand de tous les secrets est grandement ouverte !

Mais il existe un « obstacle »…

Celui de la propre justice, qui se dresse comme un mur infranchissable pour empêcher qui que ce soit d’arriver à l’endroit où réside la plus puissante puissance de Dieu, sa grâce ! Seule la repentance a le pouvoir de renverser ce mur. Celui qui atteint cette grâce, se trouve comme dans un refuge où il n’y a plus de crainte à avoir, car rien ni personne ne peut, à juste titre, l’accuser ou le condamner ! Une repentance sincère est toujours encouragée par le Saint-Esprit, l’Esprit de vérité. Aucune autre puissance n’est donc capable d’annuler les actions dictées par Dieu lui-même !

Mais pourquoi tant de personnes sincères, après s’être repenties, continuent à être tristes et découragées, alors qu’elles bénéficient de cette divine protection ?

Sans doute parce qu’un esprit religieux, accusateur, niché quelque part en nous (sans toutefois faire partie de nous), essaie sans cesse et par tous les moyens possibles, d’affaiblir le cœur repentant. Et ceci malgré ou surtout à cause de cette protection divine. Pour y parvenir, il essaie de nuire à la paix trouvée par cette âme lorsqu’elle a réalisé qu’elle est pardonnée et acceptée par Dieu. Il veille scrupuleusement à ce que la joie (source d’énergie) sur le point de jaillir de cette paix soit bloquée.
Il commence alors à lui susurrer : « Comment pourrais-tu te réjouir en faisant fi de toutes ces choses que tu as continuellement besoin de confesser ? Tu sais bien que orgueil, manque d’amour, doutes, impatience etc. ne se trouvent pas en Dieu donc, tu ne peux avoir Dieu en toi ! Et tu te réjouirais ? Quel manque de respect, quelle injustice envers un Dieu aussi juste. Sois raisonnable, continu à t’attrister de tes fautes afin de rester humble »…

Le coup porte et de nouveaux doutes surgissent et chassent la paix… Le désespoir approche cette pauvre âme…

Mais Dieu a déjà préparé la riposte par la vérité qui affranchit, la voici : Lorsque nous reconnaissons nos fautes et péchés devant un Dieu infaillible, cela signifie que nous avons un minimum (de la taille à peine visible d’un grain de sénevé) de confiance en la grâce de ce Dieu. Cette « petite » foi est d’ores et déjà l’œuvre ou l’action de Dieu en nous ! N’est-ce pas une première bonne raison de nous réjouir ? Disons-le autrement : Dieu, par l’Esprit, nous prête son humilité nous rendant capables de faire ce que lui-même n’a jamais à faire, à savoir : confesser des péchés et des manquements… Car c’est uniquement par la vérité et par l’humilité qu’il est possible de se repentir sincèrement, et seul un Dieu d’amour (disposé à faire grâce), juste et tout-puissant, possède ces vertus.
Un scanner, dans un hôpital, doit être en parfait état pour trouver la moindre défaillance physique. Il n’y a qu’avec une bonne chose qu’il est possible d’en détecter une mauvaise. C’est à la lumière qu’on peut voir un défaut… dans le noir tout semble parfait…

C’est donc avec ce bon esprit (de vérité et d’humilité) offert par Dieu lui-même, que la créature impure et imparfaite a désormais la possibilité, voire la chance (par un processus fait d’une succession de repentances sincères), de s’approcher de ce Dieu pur et parfait pour ne faire qu’un avec lui…
La possibilité de devenir parfait comme Dieu par nos imperfections (avouées), quoi d’autre que la grâce parfaite ? ! C’est ici et nulle part ailleurs que se trouve le génie, digne de gloire ! Aucun autre Dieu que celui, capable d’appeler à l’existence ce qui n’est pas ou plus, ne mérite cette qualification ! Et nous en réjouir sans retenue, sans gêne, montre que nous avons entièrement adhérée à cette grâce divine, acquise par l’action de Jésus. L’expression de cette joie est alors, contrairement à ce que l’esprit religieux veut nous faire croire, l’acte le plus humble qui soit !…

N’oublions surtout pas :

Autant Dieu est juste, autant il est miséricordieux ! En lui avouant nos fautes, nous le reconnaissons comme étant juste et le satisfaisons ! En nous réjouissant, nous le reconnaissons comme étant miséricordieux et nous le satisfaisons pleinement ! Rappelons-nous que selon sa parole, Dieu ne se lasse jamais de pardonner ! Accepter cette entière justice de Dieu, détruit nos derniers restes de propre justice. Ainsi dégagés de tout obstacle, nous voici devant la source de vie, la fontaine de jouvence… ce « secret » recherché inlassablement, désespérément depuis la nuit des temps par chaque être humain…

Un mot à tous les cœurs repentants :

Ne donnons plus à cet esprit accusateur et religieux (auquel nous ne devons plus rien) l’occasion de rire et de se moquer de nous en renonçant à notre joie. Cette joie de pouvoir être dans un tel « processus » de vie ! Rira bien qui rira le dernier ! Cela est réservé pour nous, pécheurs graciés !

Réjouissons-nous tout à nouveau de pouvoir confesser nos péchés, nos manquements et nos fautes, parce que nous savons que par ces « faiblesses » s’enclenchent continuellement des forces divines authentiques ! Car à la fin de toutes choses, ce qui comptera pour Dieu, ce ne sera sûrement pas le nombre de nos bienfaits et de nos actions supposées parfaites, que nous aurions à lui présenter, mais au contraire, le nombre de manquements et d’imperfections que nous aurons apportés à Jésus, le bien et la perfection incarnés.

C’est uniquement par lui et avec lui que nous aurons été capables d’accomplir le véritable bien.

Réjouissons-nous donc ! ! !

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